Saviez-vous qu'un pays communiste, c'est un pays où il y a des ventilateurs ? que de 1972 à 1975, une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin ? Qu'un vélo est en réalité un cheval ? Que passé la puberté, tout le reste n'est qu'un épilogue ? Vous l'apprendrez et bien d'autres choses encore, dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d'amour authentique, absolu, celui qui peut naître dans un cœur de sept ans.
Mon avis :
Dans le cadre du challenge que j'organise autour des romans de l'autrice j'ai lu ce mois-ci Le sabotage amoureux qui est le deuxième roman qu'elle a écrit. Il s'agit d'une relecture pour moi mais je n'avais pas dû le relire depuis une dizaine d'années.
Ici Amélie Nothomb raconte le dépaysement qu'elle a connu entre son départ du Japon et son arrivée en Chine. Fille de diplomate, elle est habituée aux déménagements mais l'ambiance de la Chine du début des années 70 est vraiment un choc pour la petite fille.
Les familles de diplomates sont regroupées dans des quartiers sécurisés qu'Amélie comparent à des ghettos. Les jeux d'enfants se limitent à jouer à la guerre, toujours en quête d'un ennemi en puissance. Un comble quand on pense que tout ces enfants sont filles et fils de diplomates qui œuvrent pour la paix.
Lorsque la petite Amélie va rencontrer Elena, elle va clairement être en admiration devant la petite fille totalement indifférente à son environnement.
Ce roman est très court (la version du Livre de Poche fait 124 pages), j'aime le style de l'autrice comme toujours. Les petites phrases tellement justes et suffisamment piquantes pour me pousser à la réflexion. L'histoire de fond n'est pas ma préférée, mais le monde imaginaire des enfants est sans limite et cette histoire nous le prouve à nouveau.
Ma note : 3/5
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