mercredi 27 mars 2024

Le vent nous portera de Jojo Moyes

Le vent nous portera de Jojo Moyes
Animée par une soif d’aventures et de grands espaces, Alice s’éprend d’un bel Américain et s’empresse d’accepter sa demande en mariage, laissant derrière elle son Angleterre poussiéreuse. Mais le rêve américain est mis à rude épreuve au cours de la Grande Dépression dans la petite ville du Kentucky où elle atterrit, entre un mari qui s’avère décevant et un beau-père au tempérament ombrageux.

Aussi, quand la jeune femme répond à l’appel d’Eleanor Roosevelt pour créer des bibliothèques ambulantes afin de lutter contre l’illettrisme, c’est d’abord pour échapper à son quotidien étouffant. Elle se lie alors d’amitié avec Margery, une femme qui n’a peur de rien ni de personne. Ensemble, elles se jettent à corps perdu dans l’aventure et sillonnent à cheval les montagnes du Kentucky, bravant tous les dangers, pour apporter des livres dans les zones les plus reculées. Mais s’il y a bien une chose dont ces porteuses d’histoires ne manquent pas, c’est de courage.

Mon avis :

Il s’agit de ma première lecture de cette autrice, je l’avoue je craignais un peu d’être déçue, j’ai tellement vu ses romans sur booksta.

Dans ce roman c’est l’histoire d’une jeune femme, Alice, qui quitte son Angleterre natale lors de son mariage avec un jeune et bel américain. Une fois expatriée, son mariage ça se révéler désastreux, un mari distant, froid et sans sentiment à l’égard de sa jeune épouse.

Elle va se prendre d’amitié avec Margery, une femme libre et indépendante, complètement en marge de la société américaine des années 30, une femme à contre-courant pour son époque qui ne veut pas dépendre d’un homme.

Elles vont répondre à la proposition de la femme du Président Roosevelt et créer la première bibliothèque itinérante à cheval des Etats-Unis. Elles vont être 4 à distribuer des livres dans la campagne escarpée américaine. Il faut savoir que cette bibliothèque itinérante à véritablement existé sous le nom de Pack Horse Library entre 1935 et 1943 aux Etats-Unis pour redonner accès aux bibliothèques et plus généralement à la culture.

J’ai beaucoup aimé cette histoire, j’ai vraiment pris mon temps pour lire ce livre, je me suis laissée le temps de voyager au travers ma lecture. J’ai détesté le personnage du mari d’Alice que j’avais envie de secouer comme un prunier et son beau-père encore plus. Je me suis beaucoup attachée à ces femmes qui rêvent d’indépendance et d’apporter leur pierre à l’édifice.

Ma note : 5/5

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