samedi 30 mars 2024

Les aiguilles d'or de Michael McDowell

Les aiguilles d'or de Michael McDowell
An de grâce 1882. New York fête la nouvelle année entre opulence et misère. Dans les beaux quartiers, le juge James Stallworth a pour grand projet d'éradiquer le vice de l'un des coins les plus gangrenés de la ville, le tristement célèbre Triangle Noir. Avec l'aide de son fils, Edward, pasteur moralisateur aux sermons incendiaires, et de son gendre, Duncan, jeune avocat promis à un brillant avenir, le juge compte bien faire un exemple retentissant en annihilant une lignée corrompue de criminelles : les Shanks.

Mon avis :

Dans la noirceur de New-York à la fin du 19ème siècle, deux familles socialement aux opposés vont se déchirer.

C'est la fracture entre les bourgeois et les très pauvres que Michael McDowell met en lumière dans cette histoire, la famille Stallworth veut éradiquer le "mal" qui sévit en ville et principalement dans un quartier du Triangle Noir. Le patriarche est juge et veut montrer l'exemple en se prenant à la famille Shanks. C'est la confrontation entre deux univers que tout oppose, le patriarcat des beaux quartiers contre le matriarcat de la misère. Dans ce roman l'auteur ne prend pas de pincettes et il vaut mieux avoir le cœur bien accroché, aucun coup bas ne semble prohibé.

J'ai eu un peu de mal au début car je trouvais qu'il y avait beaucoup de personnages et je n'étais probablement suffisamment concentrée dans ma lecture (j'ai mis quasiment un mois pour le lire, j'ai frôlé la panne de lecture). La fin m'a vraiment tenue dans un suspense et sous pression. J'ai dévoré les dernières 100 pages quasiment d'une traite.

Il faut aussi souligner le travail sublime fait par la maison d'édition, l'objet livre en lui-même est sublime.

Dites moi si il vous fait envie, si vous l'avez lu, ce que vous en avez pensé 🤓

Ma note : 4/5

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