

Marseillette, 1977. Dans le café qui l’a accueillie, étouffée, puis révélée, Carmen pleure sa nièce chérie. À plus de quarante ans, elle se rappelle les personnages qui ont changé sa vie.
Parce qu’après tant d’épreuves, Carmen aussi veut s’inventer un destin…
D’une hacienda près de Tolède à la prison madrilène de Ventas où le franquisme fait rage, en passant par un paquebot transatlantique, Olivia Ruiz nous embarque dans les tourments d’une histoire qui s’entremêle à la grande, où l’amour triomphe de la violence. Un nouveau roman chavirant.

J'avais beaucoup aimé le premier roman d'Olivia Ruiz, c'est donc avec beaucoup de curiosité que j'ai voulu découvrir son second ouvrage. J'ai opté pour une lecture audio par l'autrice. J'ai trouvé cela d'autant plus pertinent.
Cette fois on s'appuie sur l'histoire de Carmen, une des sœurs de Rita que l'on peut découvrir dans La commode aux tiroirs de couleurs.
Elle nous raconte la vie en France, les traumatismes restés béants depuis la fuite de l'Espagne franquiste. Elle raconte sa vie à Marseillette, le travail dans le bar, mais également ses amours, ses blessures.
C'est une très belle histoire de sororité, d'amour, de soutien, d'entraide. C'est une histoire qui sent le soleil et le sud mais aussi la perte et le deuil. C'est sur plusieurs décennies que Carmen nous raconte sa vie. C'est vraiment le portrait d'une femme forte et indépendante que l'autrice nous dépeint.
C'est un roman court qui très prenant, on est de suite plongé au coté des personnages, on a l'impression d'être au cœur au café.
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Date de sortie : Mai 2023
Nombre de pages : 192
Prix : 7,70€

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