samedi 13 juillet 2024

On dirait des hommes de Fabrice Tassel

On dirait des hommes de Fabrice Tassel
La juge d’instruction Dominique Bontet a la réputation de ne jamais clore un dossier avant la fin du délai légal. Les victimes méritent cela : face à leurs vies brisées, elle doit leur accorder jusqu’à la dernière seconde. Le dossier qui est aujourd’hui sur son bureau lui parle de Gabi et de ses parents, Anna et Thomas.
De cette soirée où le petit garçon a couru sur la jetée et buté sur un anneau d’amarrage, de sa chute dans des eaux sombres, de son père impuissant face aux vagues.

Entre les lignes, elle lit la blessure infinie de la perte, les fissures d’un couple, la culpabilité d’un homme à n’avoir pu sauver sa famille. C’est un drame tragiquement simple : juste un accident. Pourtant, elle n’arrive pas à conclure.

Chaque jour des femmes viennent dans son bureau réclamer de l’aide et elle aimerait que pour une fois un père soit un héros. Et puis elle l’a appris, les histoires simples, ça n’existe pas. Alors, elle va tout reprendre.

Mon avis :

Anna et Thomas traversent la pire épreuve que la vie a mis sur leur route : la perte de leur fils Gabriel, suite à un accident. Leur couple est mis à rude épreuve.

Dominique est la juge d'instruction qui doit clore leur dossier. Mais avant, elle veut être sûre de ne rien avoir omis.

J'ai découvert ce roman grâce à la Sélection du Prix Nouvelles Voix du Polar, j'ai lu très rapidement ce roman qui est assez court (260 pages), je me suis rapidement attachée au personnage d'Anna. Cette femme qui a perdu son fils dont la vie doit malgré tout avancer, mais qui se rend compte petit à petit des fissures de son couple.

Thomas m'est apparu très rapidement antipathique, il se plaint toujours de sa vie, de son travail, il rêve toujours de mieux sans jamais réellement s'en donner les moyens. J'ai très vite compris qu'il n'était pas clair.

C'est un polar très slow, on retourne sous en arrière sans en être averti (date une mention de date ou autre) donc on peut vite s'y perdre surtout si on n'aime pas trop les flash-back, de mon côté cela ne m'a trop perturbée dans ma lecture, mais il vaut mieux être bien concentré quand même.

C'est une histoire qui met en exergue un profond mal de vivre nourri par le regard que porte la société sur la notion de réussite.

Ma note : 3/5
Service Presse - Collaboration non rémunérée


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