Roman de la rupture amoureuse, cahier du pays natal. Tout ce qui manque fait le point sur tout ce qui compte. A la manière d'un John Fante d'Intercités, Florent Oiseau ajoute à sa plume une pointe de mélancolie dont le sarcasme flegmatique émeut autant qu'il réjouit. "Le projet m'apparaissait évident, j'utiliserais le village pour tisser un décor, raconter une histoire en apparence inoffensive mais avec, cette fois, un but bien précis : dire entre les lignes tout ce que j'avais cru malin de taire.
Ana, tu n'es pas juste une infirmière ; Ana, tu n'es pas une colocataire ; Ana, tu n'es pas une habitude, t'aimer est ma première certitude, l'avoir mal fait est la deuxième, vouloir écrire un livre pour inverser le cours de notre histoire est la dernière".
Mon avis :
Le fils de la famille Laurentis est un romancier dont l'éditeur semble assez hésitant sur son potentiel et son devenir possible. Alors qu'il vient de se séparer de sa compagne il va rejoindre sa Dordogne natale, dans la maison de famille pour se lancer dans l'écriture de son nouveau roman dédié à sa compagne. Une fois sur place il va être mis au courant d'une succession de meurtres de chiens.
J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix des Lecteurs 2025 et je dois bien vous dire que le style est hyper particulier, hyper brut, sans filtre. C'est un roman court qui fait 170 pages et qui s'éparpille beaucoup selon moi. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire.
On ne comprend pas cette histoire de tueur de chiens qui apparaît subitement, j'ai eu l'impression qu'il a fallu à l'auteur trouver une intrigue à suspense et finalement ça ne prend même pas tant que ça.
Certains passages mieux construits m'ont plus plu, mais je ressors mitigée de ce roman. Je n'ai pas saisi l'entièreté du message que Florent Oiseau a voulu faire passer à travers ce roman.
C'est un flop pour moi, mais j'ai vu que ce roman divise beaucoup. Alors, dis-moi si tu l'as lu ou bien si tu prévois de le lire ?
Ma note : 2.5/5
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